xmlns:og='http://ogp.me/ns#'> Artidot: May 2015

Friday, May 29, 2015

Les icônes américaines au Grand Palais


Le Grand Palais montre 49 œuvres emblématiques de la scène artistique américaine des années 50 et 60, signés par 14 artistes parmi les plus célèbres, prêtés des collections permanentes du Musée de San Francisco et de celle de Doris et Donald Fisher à l'occasion de la fermeture temporaire du musée pour travaux d'extension.

En effet, depuis 2013 le San Francisco Museum of Modern Art, SFMOMA, ouvrira à nouveau ses portes en 2016 avec des surface d'exposition étendues et a choisi, pendant cette période de travaux, de faire voyager ses œuvres à travers le monde.

La collection privée de Doris et Donald Fisher, co-fondateurs de l'entreprise Gap,commencée dans les années 70, rassemble près de 1100 œuvres signés de 185 artistes.

La sélection présentée au Grand Palais offre de 3 à 4 ouvres de 14 artistes américains représentant les grandes tendances et mouvements artistiques de l'après guerre: les débuts de l'abstraction avec Alexandre Calder et Ellsworth, le pop art new-yorkais des débuts des années 60 avec Roy Lichtenstein et Andy Warhol,  l'art minimal et les débuts du conceptualisme avec Sol LeWitt, Donald Judd, Dan Flavin, l'abstraction picturale avec Agnès Martin et puis quelques tableaux figuratifs de Chuck Close, synthèse de pop art, d'art minimale et d'abstraction.

Cette exposition est un petit bijoux: une enthousiasmante plongée dans l'histoire de l'art américain!


Icônes Américaines
Grand Palais, accès Porte H
3, Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris
Jusqu'au 22 juin 2015











































Monday, May 18, 2015

Le Street Art enfin au Musée!


Avec l'exposition "Le Pressionisme" la Pinacothèque de Paris consacre le Graffiti sur toile de 1970 à 1990.
Le mot Pressionisme (ou Pressure Art) vient de la pression de la bombe aérosol, avec l'apparition d'un nouveau medium où l'instrument de travail est non plus le pinceau mais la bombe.

La Pinacothèque souhaite montrer comment nous avons ignoré depuis quarante ans une véritable révolution artistique planétaire. Et c'est sa naissance que retrace aujourd'hui cette exposition avec le passage de graffitis des rues à des œuvres sur toile dans les années 70. Ce mouvement, relégué à un monde underground dont les artistes étaient assimilés à un 'gang de toxicos', s'est en effet mondialisé dans les années 80.

L'exposition s'intéresse aux œuvres réalisées donc à la bombe depuis les années 70 jusqu'à la fin des années 90 dans les métropoles américaines, européennes et mondiales. La Pinacothèque a  rassemblé pour l'exposition près d'une centaine d’œuvres issues de collections privées.

Andy Warhol associe à son histoire deux artistes issus de graffitis: Keith Haring et Jean-Michel Basquiat. Mais cette fois ci on veut surtout rendre hommage aux artistes qui, tout en ayant été les protagonistes de ce mouvement ,ont été souvent oublié comme Rammellzee, Dondi White, Futura, Toxic, Taki 183...

Si les toiles récentes de l'art urbain sont une évidence pour les grand public qui les côtoie en galerie, peu savent que c'est depuis les années 70 que les artistes graffitis créent en atelier une véritable production sur toile, loin de la rue et du Street Art dans lequel on le cantonne.
En effet, dès 1972, une dizaine d'artistes se regroupent autour d'Hugo Martinez au sein de l'UGA( Union of Graffiti Artistes) pour exposer lurs oeuvres en galerie. Cette volonté est une  réponse à la mauvaise image et à la précariété de leurs oeuvres. Mais il faudra attendre 1980 pour que les expositions soient organisés.

La France est la première en Europe à les exposer dans une capitale en 1989, grâce à Agnès b., galeriste précurseur de ce mouvement. Et en 1991 Jacques Lang est le premier ministre de la Culture à faire entrer cet art dans un Musée d’État.



Le Pressionisme
Pinacothèque de Paris, 28 Place de la Madeleine, 75008
Jusqu'au 13 septembre 2015